Je peux imaginer qu’une enfance difficile
Parvienne à griffonner une errance juvénile
Mais ta force qui me plaît quand demeurent les questions
Recouvre souvent les plaies du chemin des pardons.
Je peux imaginer les nombreuses connaissances
Que la vie nous promet au détour d’une danse
Mais bien plus qu’une copine des bonheurs de la vie,
Je vois en toi, Sylvie, une véritable amie.
Je peux imaginer un week-end entre femmes
A Saint Germain des Prés ou dans un mémorial,
A côtoyer les loups qui noircirent notre Histoire
Incitant tout à coup au devoir de Mémoire.
Je peux imaginer que notre amour de l’Homme,
Va au-delà des lois, va au-delà des dogmes,
Qu’il est des amitiés qui défient les horloges,
Et vont seulement chanter un soleil pour éloge.
Je peux imaginer que nous changeons le monde,
Lors de nos belles rencontres faites de lumière et d’ombre,
L’occasion en ce jour empreint de ta fraîcheur,
D’éclairer sans détour une sœur de cœur.
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