Arrêter de compter sur une renommée,
Et prendre le temps d’aimer bien loin des préjugés...
La carrière de parents privilégiant le travail,
Laisse pour seul testament un bel épouvantail.
Arrêter de compter ces temps de solitude,
Ces masques de gaieté couvrant tes inquiétudes.
Les tensions de parents vivant dans le paraître
Meurtrirent ton cœur d’enfant, ta chair, voire tout ton être.
Arrêter de compter ces veillées de Noël,
Symboles d’un nouveau-né dont tu es la jumelle.
Les fêtes désunies ont pour seules perspectives
De faire souffrir le nid d’une famine affective.
Arrêter de compter ces chats, ces rats, ces danses,
Ces pas de toute beauté qui te servirent de chance.
L’exigence a un prix pour un tableau parfait,
Diluant les mots chéris et les gestes imparfaits.
Commencer à conter ces histoires de dragons,
Ces liens, ces amitiés qui conduisent au pardon.
Quand s’envolent les âmes des racines ancestrales,
T’entourent nos quelques flammes, nos rires et plus belles fables.
Commencer à conter sa famille choisie,
L’école et la récré donnant sens à nos vies.
Bien loin des dons du sang empreint d’un frêle carcan,
T’entourent ces cris d’enfants comme argent trébuchant.
Commencer à conter l’amour qui rejaillit,
De ta douce bonté nourrie d’une empathie.
Quand sourit ton visage… trois étoiles nous éclairent,
L’amour pour seul adage, l’amour pour seule lumière.
Commencer à conter le plus beau des romans,
Des dunes de Cap Ferret au cèdre du Liban.
Pour écrire sur ta page les mots qui viennent du cœur,
Encriers de passage… bulletins de ton bonheur.
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