Notre histoire débuta loin des peintures de l’Oise,
Près d’une forêt d’inga au futur qu’on déboise,
A travers l’amitié des hommes brisant les chaînes
Posant leurs souvenirs en pays Carthagène.
Les destins parigots des Cleaver et Plumelle
Font rire les sacs à dos sous les branchages rebelles
Et donnent à Frédéric la vue des floralies
Quand il croise le regard de Rosa Amélie.
Les années se défilent, les kilomètres s’égrènent,
Mais le temps n’efface pas les folles nuits colombiennes
Qui nourrissent les échanges de délicats trésors
Et permettent le mélange des enfants d’ un Amor.
Puis voilà l’engagement entre ton Père et moi,
A défaut du même sang nous partageons la foi
En la croyance en l’Homme, ses forces et ses faiblesses,
Sicaire ou astronome, nous sommes tous une richesse.
Malgré toute la distance nos esprits se rapprochent
Et font d’une toulousaine une amie tellement proche
Qu’elle me donne sa confiance dans un nacimiento
Frappé par la sagesse de maître Nabuco.
Alors n’oublie jamais que mes rêves t’accompagnent,
Que le fleuve soit bercé de ciguë ou champagne,
Je s’rais à tes côtés, salons ou barricades,
Pour rester dans ton cœur Mer de la Libertad.
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