Sur les bancs d’une classe du Lycée Florent Schmidt,
De vrais milk shakes s’entassent façon banana split,
L’âge des premières rencontres et des premiers amours
Quand le temps joue la montre des teenagers glamour.
Sur les flancs des collines qui savent donner du sens,
Les fleurs qui se dessinent malgré les longues absences,
N’existent qu’aujourd’hui à cet instant présent
Comme un hymne à la vie qu’un passé ne dément.
Sur les bancs d’une plage en bordure de la Seine,
Les pleurs des enfants sages qui assistent à la scène,
Alimentent tes doutes en bruinant ton destin,
T’esquissant pour nous toutes créatrice de lendemain.
Sur les flancs des collines respire un léger vent,
Aux odeurs Joséphine, aux frissons si Clément,
Laisse donc s’envoler tes pétales de rose,
En laissant le passé s’ébattre dans sa prose.
Sur les bancs de toujours bien avant les arrières
Des appels au secours qui émanent de ta chair
Se cachent les épidermes qui provoquent les fous-rires
Et partagent les germes des chuchotements d’avenir.
Sur les flancs des collines s’élève une jeune femme
Souhaitant enlever l’épine qui assombrit son âme,
Alors pour seul bouquet je n’ai qu’une seule envie
Que tu saches essaimer que rien ne vaut ta vie…
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